Georges CAIN, tout comme l’illustrateur Charles JOUAS, ont abondamment écrit sur Paris ou croqué l’espace parisien. Nous avons déjà présenté quelques uns de leurs ouvrages. Croquis du vieux Paris, Environs de Paris, Paris vu de Notre Dame, Méandres. La Seine de Paris à Rouen, Le Quartier Notre-Dame, Trois Eglises.
Aujourd’hui une douce déambulation au long des rives de la Seine que Georges Cain qualifie de plus jolie promenade à faire dans Paris, en remontant la Seine du Point-du-jour au pont de Bercy.
C’est le propos de son ouvrage, promenade bucolique au long des berges, prétexte à évocation de tous les fantômes qui y vécurent à proximité.
En partant « De la barrière de pierre ajourée du Point-du-Jour, ses grandes arches noires encadrant du côté de Sèvres et de Meudon, quelques jolis tableaux de verdure, quelque enchanteur paysage de la banlieue de Paris », puis au rythme des découvertes en bateau au fil de l’eau, La statue de la liberté, Le port d’Auteuil, Les quais de Passy, un 
logis de madame de Lamballe, Les eaux de Passy, La tour Eiffel, puis le Champs de Mars, L’avenue Montaigne, Le cours la reine, Les Invalides, La place de la Concorde, Le pont de la Concorde, La Chambre des Députés, Le Palais des Tuileries, La terrasse et le jardin des Tuileries, L’Hôtel de la Légion d’Honneur, Le quai Voltaire, Sur les toits du Louvre, Le quai Malaquais, L’hôtel de Transylvanie, La mansarde Bonaparte (place Conti), Les quais (Voltaire, Malaquais , Conti), La place Saint-Germain-l’Auxerrois et la Colonnade du Louvre, Le Pont-Neuf, Le marché aux fleurs et l’Hôtel-Dieu, Notre-Dame, le Jardin des plantes, Les berges de la Seine, Le pont de l’Estacade.
Les titres de chapitre que nous venons de citer offrent un aperçu des différentes étapes retenues par l’auteur, en les croisant avec la table 
des gravures de Jouas, nous avons un panorama complet de cette descente au fil de l’eau dans un décor qui a peu changé, sauf aux marges de la ville.
La Seine vue de Notre-Dame, La Seine en aval du Point-du-Jour, On est parti, Le Pont de Grenelle et l’île des Cygnes, Le passage des Eaux, Les ifs de la propriété Hottinguer, Les jardins du Champs de Mars, L’Avenue Montaigne, Le Pont Alexandre III, La Terrasse des Tuileries et la Place de la Concorde, Le Pont de la Concorde et la Chambre des Députés, La Seine en aval du pont de la Concorde, L’Arc de triomphe du Carrousel, Le Pont-Royal, Le bassin des Tuileries, Le Quai des Tuileries, Le Palais de la Légion d’Honneur, La maison de Voltaire, rue de Beaune, Le Port Saint-Nicolas, Sur les toits du Louvre : le jardin du 
plombier, La Cité vue des toits du Louvre, Le balcon fleuri de Georges Cain et le Quai Malaquais, L’Hôtel de Transylvanie, La mansarde de Bonaparte, Les bouquinistes, Quai des Grands-Augustins, Le Louvre et le Jardin de l’Infante, Saint-Germain-l’Auxerrois, Le Pont-Neuf et la rue Dauphine, Le Pont-Neuf et le jardin du Vert-Galant, Le Pont-Neuf et le Quai des orfèvres, Le Pont-Neuf et le Quai du Louvre, La Tour de l’Horloge et le Pont-au-Change, Note-Dame vue de la tour de Sain-Gervais, La rue de la Colombe, La passerelle de la Tournelle, Le Pont Marie, Le Quai Saint-Bernard, Le Quai de la Gare, L’Estacade, La Seine en aval du Pont d’Austerlitz, La dernière lanterne.
A notre exemplaire, est jointe la rare plaquette (tirage à cinquante exemplaires) rédigée par Henri Béraldi sur le travail de Charles Jouas qui a fait de Paris, le principal espace de son inspiration.
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CAIN (Georges). La Seine du Point du jour à Bercy. Imprimé aux dépens de deux amateurs, 1927. Un volume in-8 (30 cm x 22,5 cm), 113 pp
41 eaux-fortes originales de Charles Jouas
Joint : H.Béraldi. Un illustrateur de Paris. Charles Jouas. 1927. D’un tirage à cinquante exemplaires.
Un des soixante exemplaires numérotés avec les eaux-fortes dans le texte.
En feuilles sous couverture, emboîtage et étui.
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