VEYRAT (Georges). Les statues de l’Hôtel de Ville.

  Trois exemplaires d’une même édition, celle des Statues de l’Hôtel de Ville commentées par Georges Veyrat en 1892. Trois listes à l’élection municipale parisienne dimanche prochain. En somme trois présentations sous une forme différente d’un même sujet. Un volume broché, un volume toilé et un volume relié en maroquin. Le texte est le même, l’habillage différent, un peu à l’image ce qui attend les parisiens pour les six prochaines années, un changement de forme plutôt qu’une évolution de fond avec des élus qui siègent depuis longtemps.  Le successeur d’Haussmann n’existe pas encore et puis l’époque est différente, les contraintes contemporaines rendent difficiles les changements profonds et pourtant Paris étouffe, […]

DEVILLIERS. Notice sur un chemin de fer de Paris à Versailles, projeté en 1825.

  Les chemins de fer commencent à se développer en Europe au début du XIXe siècle. Une ordonnance royale du 26 février 1823 accorde la première concession d’une ligne de chemin de fer en France d’une longueur de 23 km entre Saint Etienne et Andrézieux pour le transport de la houille. La traction des wagons est assurée par des chevaux. La ligne Paris-Saint-Germain-en-Laye est inaugurée le 24 août 1837. C’est la première ligne conçue pour le transport des voyageurs et exploitée avec des locomotives à vapeur. A partir des années 1830, la ville de Versailles en liaison avec la municipalité parisienne étudie la création d’une ligne de chemin de fer […]

FOURNEL (Victor). Paris et ses ruines en mai 1871

  Après la défaite de Sedan, le siège et la parenthèse de la Commune, les parisiens retrouvent leur ville en partie détruite par les bombardements et les incendies. L’ouvrage de Victor Fournel présente les ruines de Paris qui après sa splendeur sous le second Empire plongeait dans la désolation que rapidement la IIIe République s’employait à faire oublier. Entre temps, les auteurs, les illustrateurs et dorénavant les photographes, fixaient sur le papier l’ampleur du désastre pour un public avide de cette sorte de poésie des ruines. Après les bombardements prussiens qui avaient déjà endommagé la ville et sa proche banlieue,  La Commune donna l’ordre de détruire les principaux monuments parisiens. […]