BUHLER (Alain). Illustrations de CABU. Petit dictionnaire de la révolution étudiante.

  Comme nous sommes en mai, qu’à Paris la Nuit debout place de la République s’épuise et qu’un syndicat s’efforce de convaincre qu’il exprime une vox populi, il était intéressant d’évoquer le plus célèbre mois de mai français, celui de 68. Une amusante plaquette imprimé « à chaud » (17 juin 1968) raconte les événements sous forme d’un petit dictionnaire mettant en scène les personnages, les lieux et les « outils » du mouvement. Le regard goguenard de Cabu fixe les situations. Cette  » Révolution » fut pacifique. Les temps sont moins sereins aujourd’hui. Cabu assassiné avec l’équipe de Charlie le 7 janvier 2015, ne pensait pas à l’époque que ses dessins pouvaient tuer. Mai […]

CHAMPEAUX (A.de), ADAM (F.-E.). Paris pittoresque.

  Le dix-neuvième siècle voit l’explosion de la littérature sur le vieux Paris. Un lien se créé entre la transformation de la ville, le développement des études historiques lancées sous le second Empire et la généralisation de l’intérêt pour les bâtiments anciens. Cet intérêt provoque un mouvement de préservation qui nécessite au préalable un important travail d’inventaire. L’invention du vieux Paris au dix-neuvième siècle constitue le fondement historique et culturel de la sauvegarde du patrimoine de la Capitale. Ce mouvement connaît plusieurs phases. Dans les années 1830, les contemporains ont une perception artistique du vieux Paris, de l’architecture, des bâtiments anciens de l’antiquité au XVIIIe siècle, sous le second Empire, […]

CARRA (Jean-Louis). Mémoires sur la Bastille. BEFFROY de REIGNY (Louis-Abel). Précis exact de la prise de la Bastille. CARACCIOLI (Louis-Antoine). La Capitale délivrée par elle-même.

  Construite sous le règne de Charles V, la Bastille défendait la porte Saint-Antoine et le rempart oriental de Paris. Prison d’Etat sous Louis XI, entrepôt d’armes sous François Ier, garde meuble du trésor royal sous Henri IV, haut lieu de la Fronde quand la Grande Mademoiselle fait tirer les canons sur les troupes royales pour sauver Condé, la Bastille devient définitivement prison d’Etat sous le cardinal de Richelieu. Avec les lettres de cachet, le roi ordonne des emprisonnements sans jugement. La Bastille reste néanmoins une prison confortable pour les personnes de qualité. Les émeutiers venus principalement du faubourg Saint Antoine tout proche, prennent d’assaut le 14 juillet 1789 la […]