Bon le confinement qui semble enfin respecté dans Paris nous fait regretter toutes les balades que nous ne ferons pas ce week-end pour tenter de freiner l’évolution de la pandémie. Il est un lieu que les bibliophiles connaissent particulièrement bien même si les découvertes se font plus rares, les quais de Seine et les boîtes vertes des bouquinistes. Alors, nous allons avec quelques livres nous imaginer au bord de l’eau en train de feuilleter nonchalamment des ouvrages. Ceux que nous vous proposons évoquent la vie singulière de ces marchands et amateurs qui arpentent les quais pour dénicher les livres rares. Les fameuses boîtes existent depuis longtemps, elles ont fait […]
Avec cet ouvrage, nous plongeons dans l’univers de la danse à Paris à la fin du XIXe siècle. Les bals publics du second Empire ayant disparu, une nouvelle école de danse surgissait dans les établissements montmartrois et s’ouvrait alors l’ère de la Goulue, de Grille-d’Egout et de leurs émules. « La Goulue, petite rose, poupine et bien en point, elle dardait, hors du corsage sombre largement décolleté, ses épaules nacrées et sa tête mutine plantée de cheveux d’or, dont la lourde torsade, roulée très haut, prenait des aspects de cimier…A peine en train, ses joues s’animent comme des pêches mûres ; ses cheveux fous voltigent en « fils de la vierge » […]
Le rédacteur de la préface de l’édition originale de Panam (1922) cerne parfaitement le propos de l’auteur à l’époque « Francis Carco est le romancier (provisoirement) des apâches. Il ne les juge pas, ne les condamne pas, ne les approuve pas et ne philosophie jamais sur leur cas ; il les met en scène. Et, sans chercher en eux la conscience et le remords, le bien et le mal, il les fait voir qu’ils sont. Ils ne lui fournissent pas un prétexte pour exposer des théories sociales, comme à Eugène Sue, les héros des Mystères de Paris ou à Zola les personnages de l’Assommoir; Ils sont pour Francis Carco ce qu’est […]