ESPARBES (Georges d’). Georges MONTORGUEIL. André IBELS. Maurice LEFEVRE. Illustrations d’Henri-Gabriel IBELS. Les demi-cabots. Le café-concert. Le cirque. Les forains.

  Avec les demi-cabots nous pénétrons, à la fin du XIXe siècle, dans l’univers du café-concert, du cirque et des forains. Les dessins  d’Henri-Gabriel Ibels nous font découvrir ce monde du spectacle qu’il immortalisera si bien  en compagnie de son ami Toulouse-Lautrec. En 1864, avec l’abolition des privilèges des théâtres, les cafés-concert sortent de l’ombre, ils connaîtront leur apogée jusqu’à la fin du XIXe siècle. L’administration laisse se généraliser ce type d’établissement qui vivra son âge d’or. Ces salles de concert réunissaient dans leur enceinte, un public qui paie en consommation le plaisir d’entendre des romances, des chansonnettes ou des morceaux d’opéra. Et défile sous la plume de Georges Montorgueil […]

CARCO (Francis). Nostalgie de Paris.

  En guise de conclusion à l’année 2018 puisque nous allons suspendre nos parutions jusqu’au début du mois de janvier, une verticale d’un ouvrage de Francis Carco : Nostalgie de Paris. Nous avons déjà conduit l’exercice pour l’ouvrage de Murger, Scènes de la vie de bohème I, Scènes de la vie de bohème II, Scènes de la vie de bohème III. Il est intéressant de le renouveler pour l’ouvrage d’un écrivain qui a fait du Paris du début du vingtième siècle, la toile de fond de son oeuvre. Carco, c’est l’écrivain des bas-fonds parisiens de la première partie du vingtième siècle. Nous l’avons déjà croisé à plusieurs reprises dans le blog […]

((Marquis de Luchet)). Paris en miniature, d’après les dessins d’un nouvel argus.

  Aujourd’hui un ouvrage anonyme et sans illustration, Paris en miniature, d’après les dessins d’un nouvel argus. L’anonymat rendu sans doute nécessaire pour échapper à la censure royale ou à quelques querelles que nous évoquerons ci-après, va être rapidement levé. Mais l’auteur a sans doute jugé plus prudent de faire imprimer son texte à Amsterdam pour échapper à l’univers parisien et diffuser sous le manteau ses écrits pour mieux atteindre ses lecteurs. A moins qu’il ne s’agisse d’une contrefaçon dont les libraires bataves avaient aussi la pratique. Selon Gallica l’ouvrage est attribué au marquis de Luchet et à L.-A.Caraccioli. Comme nous avons déjà évoqué ce dernier auteur dans une page […]