DORGELES (Roland). Illustrations de DIGNIMONT. Promenades montmartroises.

  Roland Dorgelès (1885-1973) est connu pour son ouvrage les Croix de bois. Mais c’est aussi un authentique montmartrois qui fréquente tous les artistes du lieu. Il commence par étudier l’architecture à l’école des Beaux-Arts et mène la vie de bohême à Montmartre. Dans l’ambiance festive de l’époque, il monte une amusante supercherie avec ses amis du cabaret du Lapin Agile. A l’occasion du Salon des indépendants, il fait passer un tableau intitulé « Et le soleil s’endormit sur l’Adriatique » peint par le queue d’un âne, pour une oeuvre d’un jeune peintre Joachim-Raphaël Boronali (Aliboron). Devenu journaliste, il collabore au Sourire, à Fantasio et au Petit-Journal. Combattant volontaire pendant la première mondiale, il participe […]

UZANNE (Octave). Illustrations de Albert LYNCH. La Française du siècle.

  Nous avons déjà évoqué Octave Uzanne dans un précédent blog, Le Paroisien du célibataire. Nous poursuivons la présentation de ses ouvrages par ce joli livre élégamment illustré par Albert Lynch et consacré aux Femmes du dix-neuvième siècle. Albert Lynch est un peintre d’origine péruvienne (1851-1912). Il s’établit à Paris et suit des cours à l’école des Beaux-Arts. Il expose au Salon des artistes français, reçoit des récompenses en 1890 et 1892. Il est récompensé d’une médaille d’or à l’Exposition Universelle de 1900. Il est aussi illustrateur d’ouvrages parmi lesquels : La Parisienne d’Henry Becque (Calmann-lévy, 1885), Le père Goriot de Balzac de Balzac (Calamann-Lévy, 1885), La dame aux camélias […]

BEAUBOURG (Maurice). Illustrations de Jean-Emile LABOUREUR. La Saison au Bois de Boulogne.

  Maurice Beaubourg (1859-1942) romancier, auteur de contes symbolistes, dramaturge fut aussi journaliste et collaborateur de nombreuses revues (La Revue Blanche, Le Mercure de France, La Vie parisienne, Gil Blas, l’Evènement, Le Figaro…). La première édition de La Saison au Bois de Boulogne paraît en 1896 (H.Simonis-Empis, 1896) mais nous allons évoquer ici l’édition illustrée par J.-E.Laboureur publiée en 1928. C’est par l’illustration que cet ouvrage a suscité mon intérêt. Le grand graveur, même s’il se défendait d’être bibliophile, savait animer un texte comme personne. Dans le blog diffusé hier vous trouverez quelques lignes sur ses travaux d’illustrateur et des gravures différentes,  voir ici. Le titre de l’ouvrage de Maurice Beaubourg […]