MARTIAL. Paris intime.

  Paris est le grand sujet de Martial. Il y est né, il y a passé une grande partie de sa vie et il y est mort. Nous avons déjà évoqué cet artiste dans une page précédente de ce blog  Les boulevards de Paris. Avec les trois cents eaux-fortes qui constituent l’ »Ancien Paris » paru en 1864 et qui sera complété en 1867 par quarante-huit eaux-fortes supplémentaires, Martial rencontre son premier succès. La guerre de 1870-1871 oriente ses travaux vers une dimension plus politique avec les séries suivantes : Paris pendant le Siège, Paris sous la Commune, Paris incendié, les Femmes de Paris pendant le Siège parues chez Cadart et Luce […]

CASSOU (Jean). Illustrations et commentaires de Philippe LEVANTAL. Adieu aux Halles. DEKOBRA (Maurice). Illustrations de Ch.GIR. Les Halles.

  Les Halles, marché de vente en gros de produits alimentaires frais ont longtemps été situées au coeur de Paris dans le 1er arrondissement. Ce vaste marché s’y tenait jusqu’au début des années 70 et a été remplacé depuis par un espace vert, un centre commercial souterrain et par une gare, noeud central des transports collectifs en région parisienne. Les Halles installées dans ces lieux depuis le XIIe siècle allaient progressivement se déployer dans toutes les rues environnantes y compris sur l’espace du cimetière des Innocents, fermé en 1780, qui est aménagé après cette fermeture, en marché aux fleurs, fruits et légumes. Au début du XIXe siècle, les problèmes d’hygiène […]

BRASILLACH (Robert). Poèmes de Fresnes. CALET (Henri). Les murs de Fresnes

  Pour notre retour sur la toile après les vacances, nous quittons Paris pour Fresnes qui est seulement à une douzaine de kilomètres de la capitale pour évoquer sa prison et deux écrivains, Robert Brasillach qui y fut incarcéré et Henri Toulet qui consacre un ouvrage aux souvenirs laissés par les prisonniers sur les murs des cellules.    » Vous prenez la route nationale, comme si vous alliez à Orléans, ou plus loin. A droite, des plaques indicatrices familières : Malakoff…Une auberge que l’on a toujours connue à cette place : La Vache Noire. On est libre, on est vivant, on arrive… Des bâtiments, des toits rouges, une allée bordée […]