En ce jour de fête nationale, il est difficile d’échapper à un sujet militaire tout en restant dans notre domaine parisien.
Le Président des Etats-Unis a sans doute apprécié la solennité de l’Hôtel royal des Invalides et l’Ecole polytechnique ouvre toujours le défilé du 14 juillet.
Alors nous ne pouvions présenter aujourd’hui qu’un ouvrage sur la thématique de la défense et de la sécurité.
Avec l’histoire du corps des gardiens de la paix, nous découvrons la mise en place de l’institution policière, fruit de l’affranchissement des communes et de la victoire des rois sur les grands de leur royaume. La police est placée dès sa naissance entre la justice et la municipalité touchant à l’une et à l’autre tout en gardant au milieu d’elles une existence indépendante.
La police contemporaine est l’héritière d’une longue tradition.
Sous l’Ancien Régime, elle s’organise autour de différentes autorités. La police de Paris était faite par un corps de troupe appelé le Guet. Le Prévôt de Paris était le chef du Châtelet ou prévôté et vicomté de Paris, justice royale ordinaire de la capitale du royaume. Le Prévôt de Paris était à la fois juge, commandant militaire et chef de la police. C’est au début du XIVe siècle qu’on lui adjoint le Lieutenant Civil et le Lieutenant Criminel ordinaire. Le Prévôt des marchands est le premier magistrat de la bourgeoisie parisienne et le chef de l’administration municipale.
En 1667, Louis XIV réforme la police de la capitale et en réunit toutes les attributions sous l’autorité d’un nouveau magistrat appelé d’abord Lieutenant du Prévôt, puis Lieutenant général de Police.
De 1789 à 1800, la direction de la police est successivement attribuée au Comité permanent, au Bureau municipal, aux Comités révolutionnaires, à la Commission administrative et au Bureau central, tandis que le service de la ville est fait tour à tour par la garde nationale, la gendarmerie et la légion de police.
La Préfecture de Police de Paris est créée en 1800. En 1829 sont instaurés les sergents de ville chargés dans Paris, de l’exécution des lois et ordonnances de police municipale.
Ainsi au long des années se structure le dispositif parisien que nous connaissons aujourd’hui.
Cet ouvrage retrace toute cette évolution jusqu’à la fin du XIXe siècle et nous présente dans le détail toute l’organisation administrative.
La riche iconographie de l’ouvrage et notamment des planches en couleurs, nous permet de découvrir la variété des uniformes au cours des siècles.
Sur la même thématique, vous pourrez aussi consulter de François Cudet, Histoire des corps de troupe qui ont été spécialement chargés du service de la ville de Paris depuis son origine jusqu’à nos jours.
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REY (Alfred) et FERON (Louis). Histoire du corps des gardiens de la paix. Paris, Firmin-Didot et cie, 1896. Un volume fort in-4 (28,5 cm x 20 cm), X-735 pp.
Orné de 44 planches en couleurs et de 266 gravures en noir.
Demi-chagrin à coins. Dos décoré orné de symboles républicains, (sceau de la préfecture de police, faisceaux et feuilles de chêne, balance de la justice, tables de la loi) entre de triple filets dorés. Couverture conservée. Tête dorée. Plats frottés, coins usés. Quelques feuillets légèrement déboîtés. Reliure Engel.
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