FELIBIEN DES AVAUX (André). Description de la nouvelle église de l’Hôtel royal des Invalides.

 

Aujourd’hui le nom de Félibien revient dans nos pages, cette fois il ne s’agit pas du moine bénédictin auteur de l’Histoire de Paris mais  de son père André Félibien des Avaux, pour un ouvrage sur les Invalides que nous avons déjà évoqué avec un autre auteur, Louis-Gabriel Perau avec l’Hôtel Royal des Invalides.

En cette période de commémoration de la fin de la Grande guerre et sans nouveau document significatif sur cette dernière comme celui que nous vous avons décrit en début d’année : Carnet de route d’un combattant de la Première guerre mondiale, nous allons à nouveau présenter le plus célèbre Hôtel militaire de Paris dans lequel a été rendu samedi dernier, un hommage aux maréchaux de la première guerre mondiale.

Cet ouvrage contemporain de l’édification de l’Eglise des Invalides, est l’oeuvre d’André Félibien des Avaux.

André Félibien des Avaux d’après Charles Le Brun. Source British Museum.

André Félibien des Avaux (1619-1695) commence par oeuvrer dans la diplomatie en étant secrétaire d’ambassade à Rome où il en profite pour étudier les richesses architecturales de la ville et nouer de précieux contacts avec les artistes fréquentant l’endroit, notamment Nicolas Poussin. De retour en France, il s’installe à Paris. En 1663, il devient l’un des premiers membres de l’Académie des inscriptions et belles-lettres. En 1666, il est nommé historiographe du roi. En 1671, il est nommé secrétaire de l’Académie royale d’architecture. Plus tard Louvois le nommera contrôleur général des routes et des ponts.

 » L’Hôtel des Invalides où le Roy a fondé des revenus sufisans pour faire subsister en divers lieux de son Royaume cinq à six mile officiers ou soldats, que leur vieillesse ou leurs blessures ont mis hors d’état de servir : cette maison bâtie proche de Paris, & dans laquelle prés de trois mile de ces soldats & officiers sont logez & entretenus, a deux grandes & magnifiques Elgises; l’une dans l’Hôtel avec les logemens duquel elle a été construite; & l’autre dehors que l’on vient que d’achever. C’est cette nouvelle Eglise que nous nous proposons particulièrement de décrire icy… »

Dans l’avertissement de la seconde partie de l’ouvrage, l’auteur éclaire son propos :  » Comme on n’a imprimé que fort peu d’exemplaires à l’Edition in folio de la Description de l’Eglise Royale des Invalides, Il a été trouvé à propos, afin d’y suppléer en quelque manière, d’adjouter dans cette édition in douze de la même Description , toutes les figures qui ont servi de vignettes, de lettres grifes ou capitales, & de culs de lampes ou fleurons dans l’in-folio… »

Cette seconde partie comprend la description des peintures présentes dans l’édifice : Les peintures du sanctuaire, les peintures du Dôme, Tableau des Evangélistes, Les Peintures de la Chapelle de saint Grégoire, les peintures de la Chapelle de saint Ambroise, Les peintures de la Chapelle de saint Augustin, Les Peintures de la Chapelle de saint Jérôme. Cette partie s’achève par une Table alphabétique contenant les noms  les Ouvrages des Peintres & des Sculpteurs, qui ont fait les ornements de Peinture & de Sculpture de l’Eglise des Invalides.

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FELIBIEN DES AVAUX. Description de la nouvelle église de l’hostel royal des Invalides. Avec un Plan général de l’ancienne & de la nouvelle Eglise. Seconde partie contenant les Peintures,  & divers autres ornements, avec les noms des Peintres & des Sculpteurs qui les ont faits. 168-Plan de l’église nouvelle et de l’église ancienne de l’Hôtel des Invalides (3)- Extrait du privilège du Roy (2)-Avertissement (11)-317-Approbation (1)-Privilège (3) pp. Paris, Jacques Quillau, 1706. Deux parties en un volume petit in-12 (15 cm x 8,5 cm).

2 planches gravées à pleine page (Eglise des Invalides, Plan de l’Hostel royal des Invalides église ancienne et église nouvelle)

24 planches dépliantes.

13 planches de lettrines gravées.

Quelques légers manques de papier, sans atteinte aux planches gravées, une planche dépliante fendue sans manque.

Pleine reliure de l’époque. Dos à cinq nerfs, caissons ornés de fleurons dorés. Roulettes dorées sur les coupes (passées). Tranches rouges mouchetées (passées). Coins usés. Légers manques aux coiffes.

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