SAULNAT (E.de) et MARTIAL (A.-P.). Les boulevards de Paris.

  Adolphe Théodore Jules Martial Potémont dit A.-P.Martial (1827-1883) peintre et graveur. Après un séjour de dix ans à La Réunion et de retour à Paris, il devient l’élève de Léon Cogniet et de Félix Brissot de Warville et commence à graver en 1862 des eaux-fortes pour le compte d’Alfred Cadart. En 1864, il publie trois cents eaux-fortes que constituent l’Ancien Paris.  En 1867, quarante-huit eaux-fortes sur Paris complètent ce travail puis paraît en 1874, Paris intime. En 1877, c’est la parution d’une série de quarante cinq planches sur les Boulevards de Paris. La guerre de 1870-1871 fournit aussi de multiples sujets au graveur : Les Femmes de Paris pendant […]

DU VERDIER (Gilbert SAULNIER). Le Voyage de France.

  Le premier « guide touristique » proposant des itinéraires aux voyageurs en le renseignant sur les monuments, l’hébergement et les caractéristiques régionales françaises paraît en 1552. Il est rédigé par Charles Estienne et s’intitule La Guide des chemins de France. L’ouvrage présente une vision ordonnée du territoire de l’époque. C’est le premier guide routier imprimé en français. La diffusion de l’imprimerie favorise l’édition de ce type de livre qui a vocation à être lu par un public élargi de marchands, de médecins, d’étudiants, d’aristocrates et de curieux à la découverte du Pays. Le déplacement n’a plus seulement une vocation utilitaire, mais désormais aussi une vocation d’agrément. Deux guides prendront le relais […]

LAVILLEGILLE (Arthur NOUAIL de). Des anciennes fourches patibulaires de Montfaucon. MAILLARD (Firmin). Le gibet de Montfaucon.

  Aujourd’hui deux ouvrages érudits comme savaient les rédiger les historiens du XIXe sur un sujet un peu sinistre, le gibet de Montfaucon dont les traces ont aujourd’hui disparu. Arthur Nouail de Lavillegille (1803-1882) s’appuie sur les travaux d’Henri Sauval pour en fournir en 1836 une description au cours des siècles et Firmin Maillard (1833-1901) publie à son tour en 1863, une histoire de cette terrible potence. Ce sinistre endroit allait inspirer les auteurs les plus illustres : Villon avec sa Ballade des pendus, Victor Hugo dans Le Gibet de Montfaucon extrait de la Légende des siècles, et dans Notre-Dame de Paris où il imagine les squelettes de Quasimodo et […]