YRIARTE (Charles). Paris grotesque. Les célébrités de la rue. Portraits parisiens. Les Prussiens à Paris et le 18 mars.

  La célébrité que connut Charles Yriarte (1832-1898) en son temps n’a pas survécu aux années. C’est l’occasion de redécouvrir cet écrivain qui utilisait parfois le pseudonyme de marquis de Villemer et qui laissa une œuvre variée. Etudes d’histoire de l’art, récits de voyage, recueil de portraits d’homme célèbres, traductions….Charles Yriarte a aussi publié de nombreux articles dans des journaux comme la Vie parisienne, L’Art, Le Figaro et Le Monde illustré, dont il sera de 1864 à 1870, le rédacteur en chef. Parallèlement à ses activités littéraires, il eut aussi des fonctions publiques. D’abord inspecteur des Asiles impériaux, il sera nommé en 1861 inspecteur des travaux du nouvel Opéra de […]

BOILEAU-DESPREAUX (Nicolas). Illustrations d’Albert DUBOUT. Les embarras de Paris. DEVAUX (Pierre). Illustrations d’Albert DUBOUT. La rue sans loi.

  Les dessins d’Albert Dubout sont reconnaissables au premier coup d’œil. Ses personnages burlesques et caricaturaux sur fond de couleurs vives et de foules mouvementées, provoquent le sourire. C’est le cas pour les deux ouvrages que nous allons vous présenter. Les embarras de Paris traversent les siècles. Si les rues de Paris connaissaient déjà les encombrements au XVIIe siècle, la circulation reste toujours aléatoire au XXIe. C’est en vers que Nicolas Boileau-Despréaux campe le décor « …Six chevaux attelé à ce fardeau pesant/Ont peine à l’émouvoir sur le pavé glissant/D’un carrosse en tournant il accroche une roue,/Et du choc le renverse en un grand tas de boue : Quand un autre à […]

DRUMONT (Edouard). Illustrations de Gaston COINDRE. Mon vieux Paris.

  Avant la France juive, ses écrits antisémites et nationalistes, Edouard Drumont avait fait publier en 1878, son premier ouvrage, Mon vieux Paris. A cette période, nous étions loin des polémiques, des outrances et de la fureur qui accompagneront par la suite toute son existence. Edouard Drumont (1844-1917) commence par travailler brièvement à l’Hôtel de Ville avant de se lancer dans le journalisme. Il collabore à divers journaux Le Bien public, l’Univers, Le Nain jaune, la Chronique illustrée, Le Gaulois, Le Petit Journal… et sera chroniqueur d’art à La Liberté de 1874 à 1886. Sa première œuvre littéraire est une pièce de théâtre : Je déjeune à midi (1875). Il prend […]