Rien de ce qui concernait la consommation des parisiens ne pouvait échapper à Emile Goudeau, fondateur du club des hydropathes. Familier de la bohême parisienne de l’époque, il menait sa vie à grandes guides profitant de tous les plaisirs. Dans un précédent blog (Parisienne Idylle) voir ici, nous l’avons déjà présenté. Tout comme l’illustrateur de ce livre, Pierre Vidal pour Parisienne Idylle voir ici, et La vie à Montmartre de Georges Montorgueil voir ici. Ses fins dessins illustraient les meilleurs livres de bibliophilie. L’association de ces deux artistes produisait un des beaux ouvrages dont Henri Béraldi avait le secret. Avec leurs tirages très limités, ces livres sont devenus très rares […]
Pour les amateurs de livres parisiens Alfred Delvau (1825-1867) est un auteur recherché. C’est l’une des figures de la bohême littéraire de la fin de la Monarchie de Juillet et du Second Empire. Durant le bref intermède républicain de la Révolution de 1848, il fut le secrétaire de Ledru-Rollin, ministre de l’Intérieur du gouvernement provisoire mais qui n’obtient que 5% des voix lors de l’élection présidentielle de 1848 qui voit la victoire de Louis-Napoléon Bonarparte. Durant la Révolution de 1848, Alfred Delvau se lie d’amitié avec l’éditeur Poulet-Malassis avec qui il fonde l’Aimable faubourien : journal de la Canaille. Ecrivain et journaliste, il se passionne pour des recherches érudites […]
Hilaire Noël Sébastien Clément dit Clément-Janin (1862-1947), écrivain et critique d’art. A partir de 1896, il travaille avec Edouard Pelletan dans sa nouvelle maison d’édition. Il se passionne pour la gravure et le livre illustré. Il est co-directeur de la revue l’Estampe et l’Affiche (1897-1899). Il est un des proches collaborateurs de Jacques Doucet. Il rédige d’importantes monographies sur des dessinateurs et graveurs du temps (Paul-Emile Colin, Eugène Bejot, Daniel Vierge…). Il est aussi l’auteur de l’essai sur la bibliographie contemporaine de 1900 à 1938 (Kieffer, 1931-1932). Charles Heyman (1881-1915). petit-fils du peintre Jean-François Millet, élève d’Alphonse Legros, Charles Meryon et Fernand Cormon aux Beaux-Arts de Paris, il se […]