Les entrées solennelles des rois et reines de France, des souverains et princes étrangers, ambassadeurs donnaient lieu à réjouissances restées dans la mémoire collective. On nommait entrées, les réceptions solennelles faites aux rois et aux reines lorsqu’ils entraient pour la première fois dans une de leurs villes ou lorsqu’ils y revenaient dans quelque circonstances exceptionnelle et spécialement après une guerre heureuse. Ces réceptions étaient l’occasion de toutes sortes de cérémonies où un luxe extraordinaire était déployé. A Paris les souverains faisaient ordinairement leur entrée par la porte Saint-Denis, les rues que devait traverser le cortège étaient jonchées de feuillages et de fleurs, tendues de tapisseries, couvertes souvent de riches […]
On oublie parfois que Colette brûlait les planches au début du 20e siècle. A sa mort en 1954, certains hiérarques de l’église catholique avaient encore en mémoire les prestations dévêtues de l’écrivain sur scène et les obsèques religieuses furent refusées. Aujourd’hui, la hiérarchie catholique verrait sans doute la situation sous un oeil différent… Dans une page précédente du blog Paris, de ma fenêtre , nous avons déjà évoqué la riche vie de l’écrivain. La liberté de Colette faisait scandale. Depuis 1906, elle se produisait dans des numéros de mime parallèlement à son activité de journaliste pour le Matin, le journal dirigé par Henri de Jouvenel qu’elle épousera en 1912. Ce […]
Georges d’Heylli (1833-1902) publiciste, journaliste, fondateur et directeur de la Gazette anecdotique, littéraire, artistique et bibliographique. Albert Soubies (1846-1918), critique musical au Soir et historien de la musique et du théâtre. Deux plumes agiles pour raconter les activités théâtrales pendant le Siège et la Commune de Paris. La guerre franco-prussienne de 1870 tourna rapidement au désastre pour les armées françaises, Paris fut assiégé et l’instauration de la Commune de Paris se termina dans le sang. Nous avons déjà évoqué cette période dramatique pour les Parisiens, voir ici. Mais pendant ces temps agités, les Parisiens n’oubliaient pas leurs habitudes de distraction et de plaisir. Dès la proclamation de la République, […]