LALLIER (Justin). Photographies de P.LOUBERE. Album photographique des ruines de Paris.

  Au cours de la semaine sanglante de la Commune (21 au 28 mai 1871) de nombreux bâtiments publics furent incendiés. L’avancée des troupes versaillaises dans sa reconquête de Paris s’accompagnent par les Communards, de destructions volontaires par le feu des lieux de pouvoir. Les destructions et incendies d’immeubles civils sont provoqués par les combats de rue et les tirs d’artillerie. Ainsi successivement seront incendiés : Le Ministère des finances (22 mai), Le Palais des Tuileries (nuit du 23-24 mai), Le Palais d’Orsay (nuit du 23-24 mai), Le Palais de la Légion d’honneur (23-24 mai), L’Hôtel de Ville, sa bibliothèque, Les archives de Paris et l’état-civil des parisiens disparaissent dans […]

Carnet de route d’un combattant de la Première guerre mondiale. VII.

  8 janvier : Vers 6h du matin le bombardement commence et sur un front de 2k500 des milliers et des milliers d’obus vont tout broyer jusqu’à 3h15 heure fixée pour la sortie. Les 155 tirent sans arrêt et le déplacement d’air fait tout trembler dans notre sape. Les Allemands répondent avec assez d’énergie et notre 1ère ligne en voit de dures. A midi nous avons déjà 8 blessés et 1 sous lieutenant du 5ème groupe d’Artillerie est tué à l’observatoire. Vers 3h le bombardement redouble d’intensité, c’est un vrai feu roulant; l’artillerie allemande est véritablement étouffée. A 3h  le tir est allongé et les groupes d’assaut s’élancent. A 17 […]

Carnet de route d’un combattant de la Première guerre mondiale. VI.

Les batailles terrestres de 1917 ont été préparées pour briser les lignes ennemies mais elles ne sont pas décisives ni au plan stratégique ni au plan tactique. C’est le cas notamment sur les Monts de Champagne où le caporal Robert Gruaz raconte la vie des tranchées. 1er juillet : Dans la matinée petit marmitage du P.C pas de casse. Vers 4h un avion survole nos lignes à moins de 40 mètres et malgré une vive fusillade, il s’éloigne sans être atteint. A  5h nous apercevons un Boche sortant d’un tank où déjà depuis plusieurs jours un guetteur devait être installé car nous étions à chaque instant salué par des balles. […]