Quand j’ai débuté ma série relative au salon du livre rare sur le blog, j’envisageais de raconter l’aventure de la première participation de Paris-Libris en séquençant le récit comme une pièce de théâtre. Le découpage a été respecté jusqu’à l’acte III et puis le tourbillon du salon a provoqué la fusion des deux derniers actes.
J’avais prévu de vous raconter l’installation du stand et la soirée du vernissage en publiant l’acte IV mais le 6 avril à 23 heures la libraire était sur les rotules et n’avait plus envie de rédiger quoique ce soit, d’où la fusion des deux dernières parties de l’aventure.
Le salon est terminé maintenant mais les péripéties restent encore suffisamment vivantes pour vous les narrer.
Comme vous le savez Paris-Libris partageait le stand G20 avec son confrère de Colmar qui dirige la Librairie Richard. J’avoue que l’expérience est enrichissante car les libraires expérimentés n’arrivent pas dans ce genre d’endroit sans matériel pour assurer une parfaite installation. Et là vous allez sourire. Sur le stand les étagères étaient bien entendu posées mais il y a eu quelques manipulations et ajustements et déplacer les taquets qui soutenaient les rayonnages sans pince aurait relevé de l’exploit. Heureusement le matériel idoine était dans les caisses de mon confrère. C’était beaucoup plus rapide que de déranger les ouvriers sur le salon qui auraient à juste titre, été un peu étonnés face aux hésitations. Bref dans ce genre de circonstances, l’entrainement est précieux. La bienveillante attention de Christian Richard et de son épouse ont guidé les premiers pas d’une libraire plus familière de la gestion en ligne que de l’installation pratique d’un stand. Passées les manipulations diverses, l’ensemble était prêt en début d’après-midi (6 avril) et un renfort amical m’a permis de souffler un peu avant que l’installation soit parfaite pour accueillir les premiers visiteurs.
Le vernissage est un moment de tourbillon où les premiers amateurs découvrent les livres et posent des questions et de préférence tous en même temps ce qui est plaisant mais parfois complexe à gérer mais là aussi il faut s’adapter aux circonstances.
Jusqu’à cette année, j’avais l’habitude de tranquillement déambuler au long des allées, de découvrir des livres inconnus et de profiter de toutes les merveilles exposées.
Cette fois, je renseignais les amateurs sur mes ouvrages et discutais de multiples sujets au gré de leurs centres d’intérêt. Donc pas de concerts, ni de conférences, ni de signature d’ouvrages, ni ces multiples activités proposées par l’organisation au demeurant remarquable du salon. Bref, il faudra sans doute s’organiser différemment l’année prochaine et solliciter des renforts idoines pour échanger avec d’autres confrères et profiter de toutes les activités.
Ce soir après un enlèvement efficace de tous les livres en rayon et un rapatriement sans accroc au lieu de leur stockage, je prépare les suites à donner aux sollicitations diverses enregistrées pendant ces quatre jours. Si le salon est terminé, Paris-Libris entend développer tous les contacts enregistrés pour donner satisfaction aux clients qui se sont déplacés, ont fait part de leurs recherches même sur des sujets éloignés mais à un moment ou un autre, nous pouvons croiser des thèmes parisiens et là Paris-Libris souhaite apporter des réponses à tous pour créer une communauté autour des passionnés de livres en général et de Paris en particulier.
Trop prise par l’installation du stand, j’ai oublié de prendre quelques photos dans le capharnaüm de l’installation mais pour le démontage, vous pourrez découvrir quelques séquences…
Le blog de Paris-Libris reprendra ses parutions régulières au cours de la semaine prochaine, j’avoue la libraire a besoin de souffler un peu !
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