BERKELEY SMITH. The real latin quarter. How Paris amuses itself.

Les Américains à Paris, c’est une longue histoire. Cela commence avec la guerre d’Indépendance contre l’Angleterre soutenue par la France de Louis XVI. Benjamin Franklin est alors ambassadeur des Etats Unis en France de 1776 à 1785 où il fréquente les philosophes des Lumières. Les liens un peu distants au cours du XIXe siècle se resserrent avec le cadeau de la statue de la Liberté offerte aux Américains. Les troupes américaines combattent au côté des alliés dès la première guerre mondiale et libéreront toute l’Europe en 1945.

Paris est une fête: Ernest HemingwayPour les Américains du début du 20e siècle, Paris est une fête comme l’écrira Ernest Hemingway dans son ouvrage posthume (1964). Hemingway y raconte son apprentissage d’écrivain qui fréquente d’autres américains expatriés comme lui Francis Scott Fitgerald, Gertrude Stein, Ezra Pound et qui découvre le Paris bon marché et festif des années 20.

Ce livre devient au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, le manifeste des parisiens qui face au drame ne voulaient renoncer à rien.

the real latin 15The real latin 4C’est aussi la vision joyeuse de Paris  que nous découvrons dans deux livres parus au début du 20e siècle rédigés par un Américain qui découvrait  les plaisirs de la Capitale.

Dans The real Latin Quarter, nous déambulons dans la rue de Vaugirard, sur le Boulevard Saint Michel, au Bal Bullier, nous prenons un petit-déjeuner chez Lavenue, nous écoutons les chansonniers au Grillon, nous croisons quelques pochards, nous nous promenons au jardin du Luxembourg…

Illustré de dessins et de photos, l’ouvrage nous donne une the real latin 9the real latin 2vision réaliste de l’ambiance du quartier, de l’ombre des vies difficiles à la lumière des privilégiés de l’époque profitant des plaisirs offerts et comme l’indique le préfacier :  » If then the pages which here follow have in them any of true inwardness of the life they are meant to portray, it is due, I feel sure, as much to the attitude of the author toward his subjects, as much to his ability to seize, retain, and express these instantaneous impressions, these flash pictures caught on the spot, as to any other merit which they may possess. Nothing can be made really real with out it. « 

Ces impressions instantanées restituent la vie de l’époque en la rendant si vivante alors qu’elle avait disparu de nos mémoires.

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how paris amuses 1how paris amuses 2Dans How Paris amuses itself du même auteur, c’est la variété des distractions offertes dans la Capitale qui retient son attention.  » There are the ever-moving fêtes foraines-mushroom growths of tawdry side-shows springing ut in the different Quartiers in a night-with their carrousels and menageries and the smarter circuses, like the cirque Medrano , the Nouveau Cirque and the Cirque d’Hiver. There are the cheap shows of the small Bouis-Bouis, and the big open-air cafe concerts of the Champs-Elysées, the concert des Ambassadeurs and the Alcazar d’Eté, and that exquisite music-hall, the Folies Marigny, the Jardin de Paris, the Casino de Paris and the Olympia and, in contrast to these, the Opera, the Opera Comique and the how paris amuses 6how paris amuses 7Bouffes Parisiennes. There are serious concerts and little serious concerts like the Concert Rouge. There are the shows and cabarets of Montmartre and those of the rive gauche, the Noctambules, and the Grillon. There are the cheap dramas of the bourgeois theaters in remote quarters of the city, and the risque plays of the Palais Royal; the daring, independent Théâtre Libre, and the Châtelet, famous for its scenic wonders; the lighter plays of the day at the Vaudeville, interpreted by Réjane; the splendid new theater of the divine Sarah; and the historic Français, with its finished acting in perfect French. The list is endless… »

Spectacle sans fin écrit l’auteur qui nous entraîne sur les Champs Elysées, au Restaurant, dans how paris amuses 5how paris amuses 9les Bars sur les Boulevards, A Montmartre, Au Cabaret, Au cirque et dans les fêtes foraines, Dans les coulisses des théâtres et jusque sur les berges de la Seine.

L’ouvrage abondamment illustré de dessins et de photos, nous fait découvrir les artistes célèbres et des lieux aujourd’hui disparus.

Au long de ces lignes, Paris semble vraiment une fête comme le découvrira vingt ans plus tard Hemingways.

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americain 2BERKELEY SMITH (F.). The real latin quarter. New-York, Funk & Wagnalls company, 1901. Un volume in-8 (20 cm x 13,5 cm), 204 pp.

With illustrations by the author. Introduction and frontispiece by F.Hopkinson Smith.

Cartonnage décoré de l’éditeur.

Bel exemplaire.

La découverte du quartier Latin par un Américain.

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americian 1BERKELEY SMITH (F.). How Paris amuses itself. New-York and London, Funck & Wagnalls company, 1903. Un volume in-8 (20 cm x 13,5 cm), 334 pp.

With illustrations by the author and other artists.

Joli cartonnage décoré d’éditeur aux couleurs un peu passées. Coiffes et coins fragiles.

Un Américain à Paris au début du XXe siècle.

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