André Lambert (1884-1967), élève de H.Van Haberman à Munich, il étudie à Paris dans l’atelier de Fernand Cormon et sous l’autorité de Gustave Moreau, puis il travaille en Allemagne de 1907 à 1909 pour la revue Simplicissimus créée par Albert Langen. De retour à Paris, il fonde en 1919, la revue Janus. Il part s’installer en Espagne en 1920 où il résidera sa vie durant. Ses oeuvres paraîtront sous la forme d’illustrations dans Simplicissimus et associées à certains ouvrages de littérature tels : Les Métamorphoses d’Ovide, le Satyricon de Petrone, les Satires de Juvénal, le roi Candaule de Théophile Gautier, Salambô de Gustave Flaubert…
En Espagne, il dessine les populations locales ainsi que les paysages et l’architecture locale. Il est considéré comme un des grands maîtres de l’illustration du début du 20e siècle. Une importante vente à Drouot (Bergé, 2009) dispersa son mobilier et de nombreuses oeuvres donnant un large aperçu de son talent d’illustrateur.
L’ouvrage l’Isle Saint-Louis est composé de quatre pages de textes historiques présentant l’histoire du lieu et une supplique pour sa conservation. Le texte est agrémenté de vignettes.
A la suite, 12 gravures présentant l’environnement de l’Ile au début du 20e siècle (La pointe de l’Isle, Le bateau noir, La Rue St.Louis en l’Isle, L’Amour Triton, La Rue de Bretonvilliers, Le Pont Marie (2), Les bateaux lavoir naufragés, l’Eglise St.Gervais vue de l’Isle, Péniche sous la neige, les Ruines de la Rue des Deux Ponts, Le Pont de la Tournelle).
L’ensemble forme un témoignage précieux de l’oeuvre de l’artiste et de l’environnement de l’Ile Saint-Louis au début du 20e siècle.
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LAMBERT (André). Ce qui reste du vieux Paris. L’Isle Saint Louis. Paris, A l’enseigne du Masque d’Or, chez Devambez, 1920. Un volume petit in-4 oblong (23,5 cm x 28 cm).
12 croquis avec une préface illustrée par l’auteur.
Un des 250 exemplaires sur vélin de Hollande.
Broché. Couverture rempliée. Une charnière fragile.
Bon exemplaire à l’intérieur parfait.
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