Nous avons déjà évoqué Marcel Aymé avec sa célèbre nouvelle, Traversée de Paris, voir ici. Aujourd’hui nous vous présentons deux autres de ses nouvelles, Avenue Junot et Porte Saint-Martin. Ces textes paraissent en 1950 chez Gallimard dans le recueil » En arrière » qui contenait : Oscar et Erick, Fiançailles, Rechute, Avenue Junot, Les Chines de notre vie, Conte du Milieu (Porte Saint-Martin), Josse, La Vamp et le normalien, Le mendiant, En arrière.
En avant première, Marcel Aymé les faisait paraître en 1949 dans une édition illustrée.
Dans ces deux textes, nous retrouvons l’humour mordant, la description du Paris pittoresque de Montmartre et de l’argot de ses habitants composés d’artistes, de prostitués et voyous, chers à l’auteur qui nous restitue dans ces contes, un univers disparu.
Dans Avenue Junot, Adélaïde, une femme obsédée par les hommes à barbe comprend qu’elle a commis une erreur en s’amourachant d’un médiocre poète et finit par tomber amoureuse d’un véritable poète glabre qui alie le charme par la pureté de ses sentiments et la beauté des vers qu’il a composé pour elle. Ce qui provoque le désespoir et la mort de l’amant barbu. Au détour des pages passent Céline et Gen Paul et quelques amis de Marcel Aymé dans la joyeuse effervescence des artistes montmartrois.
Dans Porte Saint-Martin, l’on découvre comment Riri la blonde tenancière d’une maison close a échappé à un ogre qui gardait ses victimes dans un saladier. La vengeance des prisonnières sera terrible.
La délicieuse poésie fantastique de Marcel Aymé déploie tous ces effets dans ce joli conte.
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AYME (Marcel). Avenue Junot. Porte Saint-Martin. Paris, Les Bibliophiles de l’Etoile, 1949. Un volume in-4 (33 cm x 26 cm), 117 pp.
Quarante-neuf eaux-fortes de Pierre Berger.
Un des cent exemplaires numérotés sur Vélin blanc de Rives B.F.K.
En feuilles sous couverture imprimée, emboîtage et étui de l’éditeur. Une légère fente (1 cm) sans manque à la couverture.
Bel exemplaire.
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