Aujourd’hui nous nous attardons sur quelques ouvrages issus de la série La vie privée d’autrefois Arts et métiers Modes, Mœurs, Usages des Parisiens du XIIe au XVIIIe siècle, rédigés par Alfred Franklin. Nous avons regroupé les livres traitant d’un thème médical : Les médecins, les chirurgiens, les variétés chirurgicales, les médicaments, l’hygiène. Et l’on découvre au long de ces pages, l’évolution des pratiques médicales à Paris du 12e au 18e siècle, les disputes entre les différents corps de métiers, les pratiques qui nous semblent singulières aujourd’hui et l’évolution des connaissances.
Un tel thème est trop vaste pour le traiter dans tous ses aspects. Nous avons choisi pour chacun des ouvrages de reprendre quelques titres de chapitres parmi les plus significatifs de chacun de ces ouvrages.
Les médecins.
Du treizième au seizième siècle. La population de Paris en 1202. Les charlatans. Les clercs. Fondation des Universités. Médecins ecclésiastiques et médecins des rois depuis Louis VI jusqu’à Philippe IV. Nombre des médecins aux treizième et quatorzième siècles. Origine de la Faculté de médecine. Les écoles du cloître Notre-Dame. Division de l’Université en Faculté. Indépendance des Facultés. Médecins royaux, leurs privilèges. Médecins et dernière maladie des rois de France. La bibliothèque de la Faculté. L’enseignement. L’astrologie médicale. Influence des planètes, des signes du zodiaque et des comètes sur nos organes. Influence des astres sur les plantes médicinales. Les causes de la peste d’après la Faculté. Du seizième au dix-neuvième siècle. L’Université au seizième siècle se transforme. La Faculté s’agrandit. Les docteurs régents. Chiffre de la population et nombre de médecins. Leurs honoraires, leur âpreté au gain. Costume des médecins. Le secret professionnel. Les médecins du roi. Médecins et mort des rois de France depuis Louis XII jusqu’à Louis XVI. Le journal d’Héroard. Service médical de la maison du roi. La médecine astrologique à la Faculté. La syphilis et la peste. Les saints guérisseurs. Maladies désignées par des noms de saints. Influence des saints sur la guérison des maladies. Les rois de France et les écrouelles. Origine du privilège attribué aux rois de France de guérir les écrouelles par le simple attouchement. Caractère sacerdotal des rois de France.
Les chirurgiens
Du treizième au seizième siècle. Lutte des chirurgiens contre les barbiers. Les médecins regardent toute opération chirurgicale comme une action dégradante. Tentative de quelques barbiers pour arracher leur corporation à son ignorance. Les chirurgiens italiens. Défense aux barbiers de faire aucune opération chirurgicale. Les chirurgiens repoussés par l’Université. Lutte des chirurgiens contre les médecins. La Faculté protège les barbiers et consent à leur faire des cours d’anatomie. La Faculté subordonne les barbiers aux chirurgiens. Début d’Ambroise Paré. Henri III protège les chirurgiens et la Faculté se rapproche d’elle les barbiers. Les chirurgiens se soumettent de nouveau à la Faculté. Le dix-septième siècle et le dix-huitième siècle. Ecrasement des chirurgiens. Querelle de la Faculté avec les barbiers. Définition de la chirurgie. Les chirurgiens sont assimilés aux barbiers. Origine de la dissection des cadavres. La Faculté possède le monopole des cadavres. Les chirurgiens achètent au bourreau des cadavres de suppliciés ou les enlèvent de force. La chirurgie enseignée au Jardin des Plantes. Les enseignes des chirurgiens. Agrandissement du collège des chirurgiens. Liste des chirurgiens en 1714. Triomphe des chirurgiens, ils sont reconnus comme constituant un corps savant. Construction de l’Ecole de chirurgie. Les concessions royales des métiers.
Variétés chirurgicales
La Saignée. Origine de la saignée. Plus on tire de sang plus il s’en forme. Les ventouses. Abus de la saignée. Les adversaires de la fréquente saignée. Pourquoi elle est indispensable aux Parisiens. Privilèges du chirurgien qui pratiquait une saignée. La fréquente saignée reste en honneur jusqu’à la Révolution. La chirurgie à l’Hôtel-Dieu. Superficie de l’Hôtel-Dieu. Nombre de fonctionnaires et des malades. Etat de l’Hôtel-Dieu en 1786. Rapport des commissaires délégués par l’académie des Sciences. La gale y est en permanence. Toutes les infections confondues même les contagieuses. Paris infecté par l’Hôtel-Dieu. Les opérations sont faites dans les salles, très peu réussissent. Sages-femmes et accoucheurs. Les premières sages-femmes. Louise Bourgeois. Comment elle est amenée à s’établir sage-femme. Les sages-femmes supplient la faculté de leur accorder un cours d’obstétrique. Premiers ouvrages publiés par des chirurgiens sur l’art des accouchements. Cas où leur intervention est nécessaire. Les accoucheurs préférés aux sages-femmes dès le milieu du dix-septième siècle. Succès des accoucheurs du dix-huitième siècle. Moyens pour faciliter l’accouchement : reliques, saints, amulettes…Précautions à prendre après l’accouchement. Mauvaise volonté des chirurgiens vis-à-vis des sages-femmes. Les statuts de 1758. Les opérateurs. Les dents et les dentistes. La pierre et les hernies. Châtreurs, renoueurs, oculistes et pédicures. Etablissements hospitaliers de Paris à la fin du dix-huitième siècle. Hôpitaux et hospices.
Les médicaments
Les apothicaires. Les apothicaires et les épiciers au treizième siècle. Premier statut. Rareté des épices. Distinction établie entre les apothicaires et les épiciers. L’antimoine. Lutte des apothicaires contre les médecins. Décadence des médicaments et des apothicaires. Spécialités pharmaceutiques au dix-septième siècle. Statuts accordés aux apothicaires en 1638 : apprentissage, compagnonnage, épreuves, fils et veuves de maître, examen des drogues. Les épiciers et les apothicaires sont constitués en deux corporations distinctes. La pharmacologie et la thérapeutique. Les médicaments en général. Sources des médicaments. Les pierres précieuses. L’aimant. Les bézoards. Opinion des médecins du seizième du dix-septième et du dix-huitième siècle sur les propriétés des pierres précieuses. Les eaux minérales. Action des eaux minérales. Remèdes populaires : le beurre et l’ail. Le commerce des eaux minérales réglementé. Guérison à distance. La poudre de sympathie. Médicaments célèbres.
L’hygiène
Du douzième au seizième siècle. Aspect des rues et des maisons au douzième siècle. Premier pavage. Les voyers. Ordonnance de février 1348 pour le nettoiement des rues. Première fosse d’aisance, la peste noire, Epidémies qui sévissent sur Paris de 1379 à 1466, les premiers égouts. Le dix-septième siècle. Epidémies de 1510 à 1530. Ordonnance de 1531 sur la peste, toutes les maisons devront posséder des fosses d’aisance. Les rues infectées. Epidémies de 1531 à 1597. Traitement et moyens prophylactiques. Le cimetière des Innocents et les charniers. Dix-septième siècle. Traités passés pour le nettoiement des rues. Les médecins hygiénistes. Epidémies de 1606 à 1638. Fondation des hôpitaux Sainte-Anne et Saint-Louis. La léproserie de Saint-Lazare. Etat des égouts et des voiries en 1636. Le lieutenant de police. Premier projet pour établir dans les rues des cabinets d’aisance à l’usage du public. Le dix-huitième siècle. Mesures prises pour le nettoiement des rues. Vases de nuit vidés par les fenêtres. Etat des voiries et des égouts. Enlèvement des ordures. Etat de la Seine. Rareté de l’eau potable. Les chaises percées. Premiers water-closet. Premiers urinoirs dans les rues. Rapport de Cadet de Vaux sur l’état du cimetière des Innocents en 1780. Transport des ossements dans les catacombes.
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FRANKLIN (Albert). La vie privée d’autrefois Arts et métiers Modes, Mœurs, Usages des Parisiens du XIIe au XVIIIe siècle. Les médecins. Paris, Plon, Nourrit, 1892. Un volume in-12 (19 cm x 12 cm), XI-305 pp.
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FRANKLIN (Albert). La vie privée d’autrefois. Arts et métiers. Modes, Mœurs, Usages des parisiens du XIIe au XVIIIe siècle. Les Chirurgiens. Paris, Plon, Nourrit, 1893. Un volume in-12 (19 cm x 12 cm), XII-301 pp.
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FRANKLIN (Albert). La vie privée d’autrefois. Arts et métiers. Modes, Mœurs, Usages des parisiens du XIIe au XVIIIe siècle. Variétés chirurgicales. Paris, Plon, Nourrit, 1894. Un volume in-12 (19 cm x 12 cm), XI-301 pp.
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FRANKLIN (Albert). La vie privée d’autrefois. Arts et métiers. Modes, Mœurs, Usages des parisiens du XIIe au XVIIIe siècle. Les médicaments. Paris, Plon, Nourrit, 1891. Un volume in-12 (19 cm x 12 cm), IV-270 pp.
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FRANKLIN (Albert). La vie privée d’autrefois. Arts et métiers, Modes, Mœurs, Usages des parisiens du XIIe au XVIIIe siècle. L’Hygiène. Paris, Plon, Nourrit, 1890. Un volume in-12 (19 cm x 12 cm), III-244-41 pp.
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