Aujourd’hui un bel exemplaire sous sa percaline décorée, qui présente les merveilles de la capitale à la fin du XIXe siècle, rédigé par Lucien Huard (1839-1900 ?) journaliste et patron de presse.
Lucien Huard commence une carrière de dramaturge et de journaliste à Angers vers 1860. A cet époque, il est rédacteur en chef de l’Album angevin. Ce journal devient Le Manteau d’Arlequin qui publie des recueils de pièces de théâtre quand Huard s’installe à Paris. A la fin du second Empire, il lance plusieurs périodiques avec un succès mitigé. En 1865 il s’associe avec le fondateur du journal parodique Le Bouffon dont il est le directeur jusqu’en 1874. Il fonde en 1875 Sur terre et sur mer. Journal hebdomadaire de voyages et d’aventures, titre repris en 1877 par Georges Decaux et Maurice Dreyfous pour former Le Journal des voyages. La même année Huard lance La Caricature. Parallèlement, il se spécialise dans les récits de voyage et l’histoire des techniques.
Dans notre ouvrage, le propos de l’auteur est de montrer aux parisiens qui ne les ont jamais regardées, par la raison qu’ils passent journellement devant, toutes les merveilles de la grande ville en relevant tous les coins pittoresques, toutes les enseignes curieuses ou originales, tous les types administratifs, industriels, boulevardiers ou faubouriens, dont fourmille Paris.
Lucien Huard retient une présentation par arrondissement en remplissant le rôle d’un cicerone faisant découvrir tous les coins pittoresques, toutes les enseignes curieuses ou originales, touts les types administratifs, industriels, boulevardiers ou faubouriens dont fourmille le Paris de la Belle Epoque.
L’ouvrage commence par une présentation du Louvre qui heureusement se situe dans le Ier arrondissement pour ne pas rompre la présentation annoncée et s’achève par le XXe arrondissement. Et défile le Paris de la Belle Epoque avec ses gloires, ses ombres et toutes ses histoires ponctué par une kyrielle d’illustrations in et hors texte.
Venons-en maintenant à quelques suppositions. Le plat de couverture est signé Gillot et il n’est pas impossible que cette impression soit l’oeuvre de Charles Gillot (1853-1903) qui a développé le procédé inventé par son père et connu sous le nom de gillotage. Cette hypothèse peut être confortée par la présence d’une splendide illustration couleur (Avenue de l’Opéra) qui semble aussi relever des nouvelles techniques déployées par cet imprimeur de génie.
______________________________
HUARD (L.). Paris et ses merveilles. Paris, L.Boulanger, sd. (1890). Un volume grand in-4 (32,5 cm x 25 cm), 640 pp.
Nombreuses illustrations in et hors texte dont deux en couleurs.
Cartonnage illustré de l’éditeur. Dos lisse orné de caissons décorés dorés. Titre doré. Tranches dorées.
Bel exemplaire.
Vendu .
Pour consulter nos bibliographies c’est là .
Laisser un commentaire