En 1998, j’ai la chance de participer à l’organisation de la Coupe du Monde de Football. Pour être en phase avec l’événement qui se déroule en ce moment en Russie, je vous livre quelques souvenirs personnels en espérant que nos joueurs auront 20 ans après, le même parcours.
Si au CFO, nous étions relativement sereins au niveau de l’organisation, la réussite totale dépendait d’une équipe aux résultats incertains. Même si le tableau de la compétition comptait un match final France-Brésil et qu’il convenait de l’espérer, il fallait un peu de chance pour y parvenir.
Alors juste pour évoquer ces souvenirs joyeux, une rapide chronologie de l’événement.
Premier tour passé, 24 juin 1998, premier objectif atteint.
Huitième de finale France-Paraguay 28 juin 1998 à Lens, chaleur caniculaire et ce but qui n’arrive pas. Si la France perd, lundi sera difficile, les équipes risquent de connaître une phase dépressive et ce n’est pas le moment. La finale est dans quinze jours et même si l’organisation est pour l’instant impeccable une défaite risque de casser la belle dynamique, et puis le premier miracle survient, le but salvateur.
Quart de finale France-Italie 3 juillet 1998. A Toulouse dans l’aéroport, nous suivons le match en salle d’embarquement, la prolongation arrive et nous devons embarquer sans connaître le résultat. Et puis en cours de vol, une annonce subtile du commandant de bord, » Je vous annonce que l’Italie », il s’arrête un moment et je pense qu’il doit avoir des origines transalpines, « n’ira pas en demi-finale », les cris fusent dans la carlingue. A Paris, la joie dans toutes les rues. Sur les Champs, la police installe les barrières de sécurité.
Demi-finale France-Croatie au stade de France 8 juillet 1998, le rêve va-t-il se poursuivre ? La seconde mi-temps débute, premier but croate, un silence de plomb tombe sur le stade, faut-il y croire encore ? Et là les dieux étaient français puisqu’un joueur qui n’avait jamais marqué en équipe de France, envoie deux fois fois le ballon dans les buts. La finale nous tend les bras, à par les fous, qui aurait pu en être certain ?
Finale France-Brésil au stade de France 12 juillet 1998, les équipes du Comité d’Organisation sont installées derrière une des cages de but, le tirage au sort va nous réserver une exceptionnelle surprise. Nous avons le gardien brésilien à portée de regard. Nous sommes au première loge d’un incroyable événement. L’équipe brésilienne semble moins déliée que d’ordinaire, c’est sans doute une vision orientée de la situation mais non. Un premier but, on n’ose y croire puis un second et là l’impossible devient possible. Les derniers doutes s’envolent, la certitude s’impose, cette équipe villipendée il y a encore quelques mois va être championne du monde et le troisième but arrive comme un couronnement à la fin du match. Après c’est la folie dans les rues et la nuit s’annonce longue et festive.
20 ans après, je ne suis pas à Moscou mais toujours à Paris et si seulement l’histoire se répétait !
Alors, je vous propose un souvenir de cet événement, et comme nous sommes chez Paris-Libris, il ne peut s’agir que de papier avec la lithographie en tirage limité de l’affiche de la coupe du monde 1998.
Cette affiche a été réalisée par Nathalie Le Gall qui avait aussi organisé la décoration de la ville de Montpellier à l’occasion du Mondial 1998.
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Affiche de la coupe du Monde de Football. France 98. Réalisée par Nathalie Le Gall. Lithographie tirée sur vélin (80 cm x 60 cm).
Un des 500 exemplaires numérotés, signé par l’artiste.
Encadrée, format d’ensemble (82,5 cm x 62,5 cm).
Exemplaire en parfait état.
Si vous êtes intéressé par cette lithographie, vous pouvez nous écrire à : contact@paris-libris.com.
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