MORIN (Louis). Revue des quat’saisons.

  Aujourd’hui nous retrouvons Louis Morin que nous avons déjà présenté ici Les dimanches parisiens : et ici : Les cousettes, dans une amusante revue consacrée aux réjouissances de la Belle Epoque. Il présente ainsi son propos :  » Cette revue ne sera ni pessimiste, ni réaliste, ni grave, comme la plupart de ses consoeurs. L’art n’est-il pas un jeu, le jeu des bons esprits, qu’il faut ranger au nombre des choses pas bien sérieuses dont parle Renan ? La fantaisiste revue des Quat-Saisons tâchera d’y jouer légèrement, pour le passe-temps des gens décidés d’y jouer légèrement, pour le passe-temps des gens décidés à lutter contre le spleen qui nous […]

MORIN (Louis). Illustrations de Henry SOMM. Les cousettes. Physiologie des couturières de Paris.

  Louis Morin (1855-1938). Ses premiers dessins sont publiés en 1880 dans La Caricature. De janvier 1900 à janvier, il coordonne et illustre La Revue des quat’saisons , charmante publication de la Belle Epoque. A partir de la fin de l’année 1900, il apporte sa contribution aux publications de l’éditeur Charles Meunier. Il est le fondateur de la Société des dessinateurs humoristes en 1904. Il réalise aussi des figures pour le spectacle du théâtre d’ombres du cabaret Le Chat noir. Ses dessins sont alors publiés dans l’Assiette au beurre et au Figaro illustré. Ce parisien, a aussi réalisé un bel ouvrage, Les dimanches parisiens . Henry Somm (François Clément Sommier) […]

RICHEPIN (Jean). Illustrations de A.MORAND et huit aquarelles originales de Georges VILLA. La chanson des gueux.

  Nous avons déjà évoqué le sulfureux poète devenu académicien Jean Richepin dans un de ses ouvrages sur le Paris qui lui était cher, voir ici. Dès les années 1860, le naturalisme émergeait en littérature, il allait connaître sa consécration avec la publication de l’Assommoir de Zola en 1877.  Jean Richepin chantait une nouvelle bohême moins douce que celle des romantiques et s’inscrivait dans ce courant. Avec sa Chanson des gueux, publié en 1876 (Librairie illustrée), il touche du premier coup le grand public. Quelques scènes trop vives émeuvent et peu  après sa publication le volume est interdit car selon les censeurs de l’époque, il contenait des outrages à la […]