HENRIOT. L’année parisienne.

  Aujourd’hui l’occasion nous est offerte d’évoquer plusieurs personnages qui ont apporté leurs contributions à la riche production bibliophilique française de la fin du XIXe siècle. Un illustrateur et auteur Henriot, un critique d’art Paul Eudel qui avait le goût des belles reliures et qui faisait habiller ses ouvrages par un des plus célèbres relieurs du temps, Charles Meunier et un éditeur Léon Conquet dont les productions sont restées célèbres. Henriot. Henri Maigrot (1857-1933) après des études de droit, il s’oriente vers la littérature , le dessin et la caricature. En 1899, il prend la direction du Charivari puis remplace Draner à l’Illustration jusqu’en 1931. Il créé en janvier 1915 […]

Paris qui crie. Petits métiers. Illustrations de Pierre VIDAL.

Il est des illustrateurs ou des sociétés d’amateurs que l’on croise régulièrement ce qui permet de découvrir la richesse bibliophilique française de la fin du XIXe et du début du XXe siècles. C’est le cas avec Pierre Vidal fin dessinateur des scènes de genre parisienne dont nous avons déjà parlé dans : Paris qui consomme et Parisienne idylle d’Emile Goudeau,  Contes parisiens du second Empire de Henri Meilhac et  La vie à Montmartre de Georges Montorgueil. Notre ouvrage est aussi une des réussites de la société des Amis des livres que nous avons déjà évoqué dans Contes parisiens du second Empire de Henri Meilhac et dans Méandres. La Seine de […]

RICHEPIN (Jean). Illustrations de Auguste LEPERE. Paysages et coins de rues.

Jean Richepin (1849-1926). Poète, romancier et auteur dramatique. Normalien, il obtient sa licence de lettres en 1870 et sert pendant la guerre dans un corps de francs-tireurs. Dans les années suivantes, il collabore à plusieurs journaux et exerce des métiers variés, professeur, matelot, portefaix à Naples et à Bordeaux. A partir de 1875, il apparaît au quartier Latin et devient une personnalité de la bohême parisienne. Fortement inspiré par les oeuvres de Petrus Borel, Baudelaire et Jules Vallès, il rejette le joug des conventions sociales et culturelles. En 1876, il rencontre son premier grand succès avec la Chanson des gueux qui lui vaut un procès pour outrage aux bonnes moeurs […]