« Catherine Paris était née à Bucarest, d’un père ancien élève du lycée Louis-le-Grand, et d’une mère qui avait des visions » ainsi débute Catherine Paris. Ses parents ne s’aiment pas, ils ont un rêve, habiter Paris. Leur enfant réalisera ce vœu et à trois ans, elle arrive à Paris dans les bras de sa mère. Elle s’éprend d’un aristocrate polonais qui va l’entrainer sur ses terres lointaines après un mariage où s’affrontent le Gotha, la noblesse moldave et le bon goût français. Catherine s’ennuie en Galicie quitte son aristocrate polonais, revient à Paris où elle trouve l’amour. La princesse Bibesco évoque ses souvenirs dans ce roman élégant où se croise des personnages de la Mitteleuropa dans un Paris cosmopolite.
Marthe Lahovary, princesse Bibesco (1886-1973), femme de lettres d’origine roumaine.
Auteur de romans, récits, contes, nouvelles, articles et essais. Elle fut élue en 1955, membre étranger de l’Académie royale de Belgique.
Après son mariage avec le prince Bibesco diplomate roumain, elle l’accompagne dans ses voyages et missions diplomatiques. Ces voyages lui offrent de multiples sujets pour une œuvre littéraire qui s’annonce abondante. Elle fait partie des salons littéraires et mondains de l’époque. Pendant la première guerre mondiale, elle s’engage comme infirmière dans un hôpital de Bucarest. Après la guerre, elle mène une vie parisienne et cosmopolite. Elle compte parmi ses proches, Jean Cocteau, Francis Jammes, Max Jacob François Mauriac, Rainer Maria Rilke Paul Valery. Elle vit entre Paris et ses propriétés roumaines tout en continuant à écrire. Après la deuxième guerre mondiale, elle revient s’installer définitivement à Paris dans un hôtel particulier du quai Bourbon au bout de l’Ile Saint Louis où elle tient un salon littéraire. Parmi ses livres, on peut citer Isvor le pays des saules (1924) ouvrage consacré à la Roumanie, Le Perroquet vert (1924), peinture de milieux russes en exil, Katia 1938, immortalisé au cinéma par Daniel Darrieux, La Nymphe Europe (1960) qui est une forme d’autobiographie à la fin de sa vie comme le fut Catherine Paris (1927) à son début.
Edmond Ceria (1884-1955)
Il commence des études de décorateur à l’Ecole des Beaux-Arts de Genève. Puis il fréquente en 1904 l’Académie Julian à Paris. Il travaille aussi à l’atelier de la grande Chaumière.
Il débute sa carrière au Salon des Indépendants et y expose ses toiles de 1908 à 1914. A partir de 1912, il devient sociétaire du Salon d’automne, il y expose en 1912 et 1913 , de 1919 à 1926, en 1930 et en 1940.
Ceria participe avec les peintres Charles Dufresne, Othon Friesz et Henry de Waroquier à la première exposition des maîtres de l’Art indépendant au petit Palais en 1937. En 1945, il est nommé peintre de la Marine. Ceria est surtout connu comme paysagiste. Une grande partie de son œuvre fut peinte sur la Côte d’Azur puis en Bretagne.
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BIBESCO (Princesse). Catherine Paris. Paris, A la Société d’Edition « Le Livre », 1928. Un volume in-4 (31,5 cm x 23 cm), 287 pp.
Trente pointes sèches de Ceria (1 frontispice, 6 hors texte et 23 in-texte).
Un des trente exemplaires de collaborateur (H.C.) sur vélin.
Avec un bel envoi manuscrit de l’auteur et une planche sur japon.
Broché sous couverture rempliée. Un mors fendu sur 3 cm. Une coiffe fragile. Exemplaire non coupé.
« Catherine Paris était née à Bucarest, d’un père ancien élève du lycée Louis-le-Grand, et d’une mère qui avait des visions »
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