MAC ORLAN (Pierre). Illustrations de André JACQUEMIN. La Couronne de Paris.

Pierre Mac Orlan (Pierre Dumarchey)1882-1970 est l’auteur d’une oeuvre abondante où Paris tient une grande place. Après un bref passage à l’école normale de Rouen, il s’installe en 1899 à Montmartre où il vit misérablement et s’essaie à la peinture. Il fréquente le Lapin Agile y rencontre Picasso, Max Jacob, Dorgelès, fait ses débuts de journaliste et commence à écrire des contes humoristiques et des textes érotiques. Il publie son premier roman : La Maison du retour écoeurant en 1912. En 1918, paraît le Chant de l’équipage qui marque le début du thème de l’aventure dans son oeuvre. Correspondant de guerre en 1918, il débute une carrière de grand reporter ce qui lui permet de recueillir des matériaux pour nourrir son oeuvre romanesque. Il devient aussi éditeur à partir de 1920 (Edition de la Banderolle). A cette période il écrit des récits fantastiques. En 1920 parait A bord de l’Etoile Matitune, en 1927 Sous la lumière froide et Le Quai des Brumes qui sera adapté au cinéma par Marcel Carné en 1938 avec Jean Gabin et Michèle Morgan et en 1941 l’Ancre de Miséricorde. Pierre Mac-Orlan écrit peu de nouveaux livres après La Libération, les ouvrages qu’il publie à partir de ce moment sont constitués de recueil d’artistes et d’essais écrits avant la guerre pour lesquels il rédige de nouvelles notices. En 1950, il est élu  à l’académie Goncourt.

Ecrivain en marge des grands courants littéraires de l’époque, il s’exprime dans des genres divers (romans d’aventure ou policier, textes érotiques, chansons) offrant une vision originale sur le monde en une langue vivante qui fait tout son charme.

André Jacquemin (1904-1992), peintre et graveur a été l’élève de Waltner et de Jeau-Paul Laurens à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris.

1938, marque les débuts de sa carrière d’illustrateur avec la Colline inspirée qui paraît en 1942. Il illustrera 32 livres notamment pour Colette, Giono, Pourrat, Bosco et Mac Orlan.

En 1953, il devient conservateur du musée d’Epinal, poste qu’il occupe pendant 21 ans. Il en fait le Musée international de l’Imagerie. A sa retraite, il quitte Epinal pour rejoindre Paris. Parallèlement à son art, il multiplie les conférences sur la gravure. les expositions qui n’avaient cessé pendant son activité muséale font place au rétrospective. En mars 1981, il est élu à l’Académie des Beaux-Arts.

la courronen de Paris IIla couronne de paris IVAndré Jacquemin présente ainsi la Couronne de Paris :  » Maximilien Vox le prince de la typographie, avait souhaité m’associer à un projet de livre illustré dont il était l’instigateur. Il s’agissait d’un ouvrage consacré à la beauté des paysages d’Ile de France, servi par des textes de Pierre Mac Orlan, typographies par Vox. L’écrivain, coiffé de son légendaire béret, nous reçu chez lui à Saint Cyr sur Morin. Après un déjeuner copieux et animé, je m’enquiers du texte du Maître : Faites d’abord vos planches, Jacquemin et apportez-les moi, j’écrirai ensuite ! Lui faisant alors remarquer qu’il me faudrait plus d’un an pour graver les douze eaux-fortes, il protesta : Mais je ne suis pas encore mort ! Il ne devait mourir que vingt-sept ans après « .

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la couronne de paris IMAC-ORLAN (Pierre). La couronne de Paris. Paris, Union Bibliophile de France, 1947. Un volume in-folio format italien (36 cm x 47 cm), 85 pp.

Illustrations de André Jacquemin.

13 eaux-fortes à pleine page (La cathédrale de Beauvais et la place Jeanne Hachette, Fleurines, en fôrêt d’Halatte, La campagne briarde, près de Crécy-en-Brie, la Butte de Doue, région de Saint-Cyr-sur-Morin, La vieille ville de Provins, Les gorges d’Apremont, forêt de Fontainebleau, Taillis à Etrechy, près d’Etampes, La Beauce, près de Voves, Eure-et-Loir, Les toits d’Epernon, Prés à Bazainville, aux environs de Houdan, Vue de la côte de Rolleboise, Le cimetière de Lattainville, Oise, Carte de la Couronne de Paris).

15 dessins gravés sur bois et imprimé en gris.

Un des 150 exemplaires numérotés sur velin Lana pur chiffon à la forme des papeteries Lécolle à Docelles, Vosges, au filigrane de l’Union Bibliophile de France. Signé par le typographe (Maximilien Vox). En feuilles sous emboîtage et coffret de l’éditeur.

Vendu .

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cheronnet a.jacqueminCHERONNET (Louis). Portrait de A.Jacquemin. Avant-propos de Maurice Bedel. Paris, Edition Manuel Brucker, 1951. Un volume in-4 (33 cm x 25,5 cm), non paginé 4-30.

Orné de gravures originales. 8 gravures (couverture, frontispice, hors texte (6) et «  bandeaux et culs-de-lampe d’André Jacquemin).

Exemplaire de collaborateur avec envoi signé d’André Jacquemin à Jocelyn Mercier. Le tirage de cette édition est de 250 exemplaires sur vélin de rives.

Notre exemplaire est truffé (2 dessins d’André Jacquemin, le château de Guérande et esquisse de scène de champs, la facture de l’ouvrage, un carton d’exposition –Angers-, un dessin aquarellé (Jocelyn Mercier).

En feuilles sous couverture rempliée illustrée.

Bel exemplaire.

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