HUSTIN (A.). Le luxembourg. Son histoire domaniale, architecturale, décorative et anecdotique.

 

Aujourd’hui siège du Sénat, le Palais du Luxembourg n’a pas toujours accueilli des Assemblées représentatives. C’est cette longue histoire que nous raconte au début du XXe siècle, le secrétaire général de la questure du Sénat qui a certainement disposé d’un accès privilégié aux archives du lieu.

Le Palais du Luxembourg doit son nom à l’hôtel qui appartenait à François de Piney, duc de Luxembourg.

Marie de Médicis, achète l’hôtel et le domaine dits « de Luxembourg » en 1612 et commande la construction d’un palais à l’architecte Salomon de Brosse. Elle s’y installe en 1625 alors que les travaux ne sont pas achevés et le quitte en 1631 lorsqu’elle part en exil. A sa mort, la reine lègue le domaine à son second fils Gaston, duc d’Orléans. Louis XIV reçoit le domaine en donation en 1694. En 1715, le Luxembourg revient au régent Philippe d’Orléans. Le roi Louis XVI accorde le domaine à son frère le comte de Provence en décembre 1778. Après son départ en émigration en 1791, le palais du Luxembourg est déclaré  » propriété nationale »

Le Luxembourg devient une prison pendant la Terreur. Il est affecté par la suite au Directoire. Bonaparte, premier consul s’installe au palais du Luxembourg en novembre 1799. Le Sénat créé par la Constitution de l’an VIII s’installe dans les lieux en décembre 1799. En 1814, le Palais du Luxembourg accueille la Chambre des pairs. Il gardera sa vocation parlementaire excepté pendant quelques courtes périodes (Début de la IIIe République, Occupation pendant la seconde guerre mondiale).

Dans le premier volume, A.Hustin, nous fait découvrir la physionomie immobilière du lieu depuis la période gallo-romaine jusqu’à l’année 1611 au moment où Marie Médicis décide d’en faire l’acquisition. Il évoque les plus anciens occupants et étudie le parcellaire retenu par la régente pour y faire édifier le somptueux palais lui rappelant sa Florence natale. Ainsi, il évoque l’îlot du Luxembourg pendant la période gallo romaine, Les seigneurs ecclésiastiques du Ve à la fin du XVIe et la topographie du lieu, La rue de Vaugirard et les rues adjacentes, L’Hôtel de François de Luxembourg, à l’est de l’Hôtel du Luxembourg, La Contrescarpe des Fossés, aujourd’hui rue Monsieur-le-Prince, La rue d’Enfer, L’enclos des Chartreux.

Dans le second volume A.Hustin présente l’histoire domaniale du Luxembourg pendant trois siècles de 1611, date des premières opérations immobilières de Marie de Médicis, à l’année 1911 date de la publication de son ouvrage. Successivement, le lecteur peut suivre l’évolution du lieu. Marie de Médicis achète l’Hôtel de François de Luxembourg, Les acquisitions de la Reine jusqu’à son départ pour Blois (14 mai 1617), Marie de Médicis reprend la série de ses acquisitions, Les donations de Marie de Médicis, De la mort de Marie de Médicis à la prise de possession par le Comte de Provence (1642-1778), Le Luxembourg donné en complément d’apanage au Comte de Provence, La Nationalisation des Biens des Chartreux, L’Etablissement de l’avenue de l’Observatoire et la Pépinière, Les retranchements de terrains de 1840 à nos jours, Les affectations du Luxembourg.

Une abondante documentation composée de Plans, cartes, portraits, gravures illustre l’ouvrage.

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HUSTIN (A.). Le Luxembourg. Son histoire domaniale, architecturale, décorative et anecdotique. Volume I. Des premiers siècles à l’année 1611. Volume II. 1611-1911. Paris, Imprimerie du Sénat, 1910-1911. Deux volumes in-4 (33 cm x 25,5 cm), XXIII-217-X-274 pp.

Nombreuses illustrations in et hors texte (Cartes, plans, portraits, gravures)

Un envoi de l’auteur au Prince duc de Bauffremont sur le premier volume.

1/2 maroquin à coins bordés de filets dorés. Dos à cinq nerfs, caissons au chiffre du Prince duc de Bauffremont. Reliure légèrement frottée et un accident maladroitement réparé à un dos.

Vendu.

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HUSTIN (A.). Le Palais du Luxembourg. Ses transformations, son agrandissement, ses architectes, sa décoration, ses décorateurs. Paris, Mouillot, 1904. Un volume in-4 (33 cm x 25 cm), 87 pp.

Nombreuses illustrations in et hors texte.

Broché, en partie débroché.

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