PIGEAU (Eustache-Nicolas). Praticien du Châtelet de Paris.

  On serait tenté de ne pas ouvrir ce livre et de le conserver simplement pour son agréable reliure d’époque au large  dos, propre à garnir avantageusement les rayonnages d’une bibliothèque mais ce serait passer sous silence son auteur Eustache-Nicolas Pigeau un des « pères » du code de procédure civile (1806) certes le plus modeste des cinq codes napoléonien mais qui a participé à la refonte de notre corpus juridique après l’Ancien régime et la période révolutionnaire. Nous présentons peu d’ouvrages juridiques mais nous avons déjà fait quelques exceptions pour Charles Du Moulin : Prima et secunda pars commentariorum in consuetudines parisienses, et Coutumes de la prévosté et vicomté de Paris . […]

DELAMARE (Nicolas). Traité de la police. III.

Avant d’achever la présentation du Traité de la police de Nicolas Delamare, arrêtons nous quelques instants en compagnie d’un romancier qui a certainement consulté cet ouvrage pour rédiger ses enquêtes policières qui se déroulent dans le Paris des Lumières. Il n’est pas interdit d’imaginer que la vie et les travaux du commissaire Delamare ont inspiré Jean-François Parot (1946-2018), le créateur du Commissaire Nicolas Le Floch. Cet ambassadeur à la longue carrière au Quai, il sera en poste successivement à Kinshasa, Doha, Djibouti, Hô-Chi-Minh-Ville, Ouagadougou, Athènes, Sofia, Tunis avant d’être nommé ambassadeur en Guinée-Bissau, vient de disparaître et laisse ses lecteurs un peu désemparés car ils attendaient de suivre les aventures du commissaire […]

DELAMARE (Nicolas). Traité de la police. II.

  Nous poursuivons aujourd’hui la présentation du Traité de la police de Nicolas Delamare en publiant la table des matières des quatre volumes. Le quatrième volume paraît en 1739 après la disparition du commissaire, il est l’oeuvre de son plus proche collaborateur Leclerc de Brillet. Outre la vaste étude conduite sur la police en générale et son organisation parisienne en particulier, ces ouvrages sont aussi réputés pour les plans parisiens au nombre de dix qui ornent cette célèbre publication du XVIIIe siècle. C’est l’occasion d’évoquer deux célèbres cartographes de l’époque qui ont oeuvré aux plans présents dans ces volumes. Nicolas de Fer (1647-1720), après un apprentissage de graveur, reprend en […]