(LE SAGE). Le géographe parisien ou le conducteur chronologique et historique des rues de Paris.

  Aujourd’hui un ouvrage anonyme ! En cherchant un peu dans les bibliographies l’ouvrage est attribué à  un de ces nombreux littérateurs s’emparant des sujets susceptibles d’intéresser un large public pour répondre à la commande des libraires. Ils sont d’ailleurs cinq pour éditer ce livre que son rédacteur avait astucieusement dédié au lieutenant-général de police de l’époque Antoine de Sartine qui a tenu de 1759 à 1774, sous une poigne de fer mais éclairée, la police parisienne. Il sera par la suite ministre de la marine sous Louis XVI. En fait le nom de l’auteur se trouve au privilège, il s’agit du sieur Le Sage. Les bibliographes pensent qu’il s’agit […]

PERAU (Abbé). L’Hôtel Royal des Invalides.

  Louis-Gabriel Perau (1700-1767) fut prieur à la Sorbonne. Il a été le continuateur des Vies des hommes illustres de la France, commencées par Jean Du Castre d’Auvigny et terminées par François-Henri Turpin. Il rédige L’Ordre des francs-maçons trahi qui paraît pour la première fois en 1742 et qui constitue une importante source documentaire sur la franc-maçonnerie à l’époque de son introduction en France au début du XVIIIe siècle. Il travaille à la commande pour les libraires et produit principalement des ouvrages d’inspiration historique. Plus de quatre-vingt ans après la parution de l’édit royal ordonnant son édification, l’ouvrage de Jean-Gabriel Perau retrace les circonstances de la création de l’Hôtel royal […]

DU MOULIN (Charles). Prima pars commentariorum in Consuetudines Parisienses. Secunda pars commentariorum Analyticorum in Consuetudines Parisienses. BELLUGA (Pierre). Speculum Principum.

  Aujourd’hui deux livres à la longue histoire. Rédigés par de célèbres juristes français et espagnol, imprimés au début du XVIe siècle à Paris, ils ont appartenu à un éminent professeur qui enseignait à l’Université de Louvain. De Paris, ils rejoignirent une bibliothèque outre-quiévrain jusqu’au XVIIe siècle après le mystère apparaît. J’ai trouvé ces ouvrages en Normandie et bien entendu aucune trace de leur cheminement. Il y a une éventuelle piste envisageable, un éventuel « désherbage » de la bibliothèque de l’Université de Louvain lorsque sous arrière plan de querelle linguistique, la bibliothèque fut divisée en deux parties pour constituer les nouveaux fonds des deux Universités. Cette situation aurait navré les juristes […]